Mon projet d'Arts Plastiques

Hommage à un artiste.

• Pour cet hommage, je me suis inspiré de Jean-paul Goude qui célébra le bicentenaire de la révolution française répondant à la commande publique de Mitterrand en 1989,comme la fait Nam June Paik avec la fée électronique. Et tout comme Jean-paul Goude, j’ai voulu créer un défilé en Hommage à un artiste que j’affectionne tout particulièrement.

• Je me suis également inspiré de créateur qui ont utilisé cette démarche tel que Yves saint Laurent, qui a rendu hommage à Mondrian en 1695, Vélasquez en 1978, Delacroix et Picasso en 1979, Matisse en 1981, Van Gogh en 1988…

• Né le 27 août 1890 à Philadelphie, Emmanuel Radnitzky, peintre, designer et réalisateur de film est  surtout connu comme photographe surréaliste à partir de 1918. Il vit à New York, et avec son ami  Marcel Duchamp, il forme une branche américaine du mouvement Dada. Cependant, selon Man Ray " Dada ne peut pas vivre à New York", et, en 1921, il s'installe à Paris, dans le quartier de Montparnasse, pour y vivre et y travailler. Durant 30 ans à Montparnasse, Man Ray révolutionne l'art photographique. Parallèlement il poursuit ses activités de collage et d'assemblage. Après sa mort, en 1976 Man Ray demeure l'un des artistes les plus importants de l'avant-garde américaine.

• J’ai choisi de travailler 2 photos de Man Ray. Tout d’abord, Le violon D’Ingres. Quand « Kiki de Montparnasse, le modèle favori des peintres » qui fut la compagne du photographe durant 20 ans, apparaît dévêtue devant Man Ray pour poser, il pense à la Source d'Ingres. La référence de Man ray à Ingres est constante et l’apogée de cette référence sera bien sur le Violon d’Ingres où Kiki en 1924, posant avec un turban qui enserre des cheveux évoque irrésistiblement deux classiques, Le bain turc, ou La Baigneuse  de Valpinçon. On retrouve également une idéalisation du modèle féminin présente chez Raphaël. 

• On voit ensuite le mannequin défilant dans le parc rue Campagne Première. En effet Man Ray arrive en France en 1921 et installe jusqu’en 1933 son studio de Photographie 31bis Rue Campagne Première, dans un ensemble d’ateliers de Montparnasse construit en 1911 par André Arfvidson.

• J’ai choisi de travailler également à partir de Larmes datant de 1932. Les Larmes montrent des larmes artificielles sur un visage. Or le seul resserrement du cadrage, du visage à l’œil, produit un effet poétique troublant qui cite, également, l’importance de l’œil en tant qu’objet dans la poésie      surréaliste.

• J’ai également créée une tenue en incorporant le motif essentiel de cette photographie, j’ai aussi créé des accessoires, et fait un croquis. puis fait un montage pour incorporer mon mannequin dans le parc rue Campagne Première.

• J’ai voulu créer un défilé en Hommage à un surréaliste, puisqu’ils vouent un véritable culte à la Femme, dont ils font un objet de dévotion. La femme fantasmée par les surréalistes est avant tout initiatrice mais possède bien des facettes : femme-fleur ou objet de contemplation, femme-fruit ou objet de consommation, femme affamée qui menace de dévorer son amant, femme-enfant, femme-fée et surtout femme rêvée. Et je pense que la mode traduit également cette idée de femme-objet qui est source de tant de polémique.